Turquie - Géorgie (18h)
La journée de mardi s'annonce déjà bien intense avec le premier choc de ce groupe F. A travers une campagne de tous les possibles, Turcs comme Géorgiens entameront la compétition le couteau entre les dents. Il faut dire qu'Ay-Yıldızlılar arrive avec des bases solides puisque lors de sa phase de qualifications, l'équipe n'a perdu qu'à une reprise (contre la Croatie, 0-2). A leur propre image, les coéquipiers d’Hakan Çalhanoğlu offrent une résilience impressionnante et une envie de se dépasser tout aussi importante sur le terrain. Des qualités qui leur serviront forcément pour rentrer correctement dans leur compétition.
Cependant, et même si elle imposera certainement un pressing à la Géorgie, la Turquie sait qu'elle doit être prudente. Vincenzo Montella l'a lui-même révélé au site de l'UEFA ce week-end : "l'équipe doit faire de son mieux et avoir de la conviction mais absolument pas de l'arrogance". A noter que si ses individualités offensives pourront toujours la dépanner, la sélection devra surtout renforcer son aspect défensif puisqu'elle a tendance à beaucoup encaisser (7 buts encaissés en qualifications).
De son côté, la Géorgie arrive tout aussi en forme. Pour la 1ere fois depuis 1991, la sélection d'Europe de l'est voit sa génération dorée (Georges Mikautadze, Khvicha Kvaratskhelia, Zuriko Davitashvili) accéder à l'Euro et tentera par conséquent de prendre le plus de points possible tout de suite. Néanmoins, la dualité du niveau présent dans l'équipe - certains joueurs du groupe jouent en 2nde division - peut poser quelques soucis.
Ce dont Willy Sagnol ne se formalise pas. Interrogé par l'UEFA la semaine dernière, le sélectionneur a affirmé que "ce qui est sûr, c'est que, peu importe l'adversaire, (nous) donnerons tout ce que nous avons". Et puisque la Géorgie n'a rien à perdre et tout gagner dans son 1er Euro, elle sera forcément dangereuse lors de son entrée en lice.
Portugal - République tchèque (21h)
L'entrée en lice du Portugal sera aussi scrutée qu'attendue par les adorateurs de ballon rond. Dernier "gros" à entreprendre son 1er match, la Seleçao a fière allure. Elle a non seulement remporté tous ses matchs lors de la phase de qualifications à cet Euro, mais n'a également encaissé que deux buts. De quoi arriver en pleine conscience de ses forces face à la République Tchèque.
Grâce à ses joueurs d'expérience (Cristiano Ronaldo, Pepe, Bruno Fernandes), mais aussi son sang neuf (Rafael Leao, Joao Félix, Diogo Dalot), la sélection portugaise a de quoi faire offensivement et défensivement. "Nous savons que nous avons les capacités, et que nous avons une équipe très forte, en mesure de répondre à l'adversité. C'est ce que nous devons exploiter", avait fait état Bruno Fernandes en conférence de presse le 11 juin dernier. Preuve que sauf en cas de grand imprévu, la formation est prête à relever le défi dans ce nouveau tournoi.
Pour la République tchèque, le défi est d'une autre envergure. Battre le Portugal relèvera avant tout de l'exploit - mais comme il ne faut jamais dire jamais, les Tchèques se reposeront aussi sur leurs qualités pour y parvenir. Vainqueure qu'à quatre reprises lors des qualifications, la Reprezentace s'est renouvelée avec l'arrivée d'Ivan Hasek. Elle se reposera également sur Patrik Schick et Tomas Soucek, deux figures européennes importantes.
"Le Portugal est le grand favori de l'Euro, tandis que nous sommes les outsiders et devrons nous contenter de passer le cap du groupe. Tous les matches se jouent à 50-50. Nous ne devons pas avoir trop peur. Nous devons jouer en avançant et ne pas nous contenter de défendre", a résumé le sélectionneur tchèque ce dimanche.