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Xabi Alonso pousse à "améliorer notre façon de jouer", estime Boniface

Flashscore, avec AFP
Boniface mercredi dans les gradins de la BayArena.
Boniface mercredi dans les gradins de la BayArena.INA FASSBENDER/AFP
"Imaginez, vous vous entraînez et votre entraîneur est meilleur que vous à l'entraînement. Alors vous souhaitez améliorer votre façon de jouer", a estimé dans un entretien à l'AFP l'international nigérian Victor Boniface, à propos de Xabi Alonso, entraîneur du Bayer Leverkusen champion d'Allemagne.

Q : Après la célébration du titre, a-t-il été compliqué de basculer à nouveau en mode compétition à Londres contre West Ham (match nul 2-2 en quarts de finale retour de la Ligue Europa) et Dortmund (match nul 1-1 en Bundesliga) ?

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R : "Oui, parfois c'est difficile de quitter le mode célébration, mais tout dépend du type de célébrations et de fêtes que vous avez. On savait que l'on avait un match important dans la semaine contre West Ham, donc tout le monde savait qu'on devait rester plus concentrés sur les matches à venir."

Q : Vous êtes encore en position de réaliser une saison parfaite, sans défaite et un triplé Championnat/Coupe d'Allemagne/Coupe d'Europe possible. Y pensez-vous quotidiennement ?

R : "Je pense qu'au début de la saison, personne ne pensait 'On va gagner le championnat' ou 'On va essayer de gagner la Ligue Europa ou la Coupe'. Mais lorsque l'on a commencé à gagner nos matches, tout le monde a commencé à croire que l'on pouvait réussir quelque chose avec cette équipe, et tout le monde s'est donné à 100 %. On a des joueurs d'expérience comme Granit Xhaka, Robert Andrich. On a un entraîneur qui veut jouer au football, qui a gagné tout ce qui est possible en football et nous soutient."

Q : Quel est l'influence de Xabi Alonso sur vous en tant que joueur ?

R : "Tout le monde sait à quel point il a connu le succès en tant que joueur. En tant qu'entraîneur, je ne sais pas si vous avez vu les nombreuses vidéos de lui, prenant part aux sessions d'entraînement. Il essaie d'aider tout le monde d'une façon ou d'une autre. Pour moi, il me parle d'histoires de joueurs qui me ressemblent dans la façon de jouer et avec qui il a évolué par le passé. Il essaie de m'aider à m'améliorer sur mes points faibles. C'est bien d'avoir un entraîneur qui a joué au football et qui comprend le football."

Q : Est-ce que cela vous aide d'avoir un entraîneur qui est tant impliqué dans les entraînements ?

R : "Oui, je pense. C'est un boost de le voir impliqué dans les entraînements. Imaginez, vous vous entraînez et votre entraîneur est meilleur que vous à l'entraînement. Alors vous souhaitez améliorer votre façon de jouer. En participant comme cela aux entraînements, il essaie de nous pousser d'une façon ou d'une autre."

Q : Comment avez-vous vécu la période de votre blessure début janvier, juste avant le début de la Coupe d'Afrique des nations ?

R : "Ça a été vraiment très difficile lorsque je me suis blessé en Arabie saoudite (en préparation avec le Nigeria, NDLR). Ça n'a pas seulement été difficile par rapport à la sélection et la Coupe d'Afrique des nations, mais aussi par rapport à la Bundesliga, savoir que j'allais rater tant de matches avec Leverkusen. Au moment où je me blesse, j'étais à mon meilleur niveau, en aidant l'équipe. Je savais que j'allais manquer les matches de la CAN, mais aussi avec Leverkusen. Ça a été tellement difficile pour moi durant cette période. Mes coéquipiers et le club ont pris soin de moi. Mais c'est le football, il y a de bons et de mauvais moments. Tout dépend de la façon dont on prend les choses. Quand j'étais blessé, quand je voyais l'équipe remporter match après match, j'ai travaillé dur."

 

Propos recueillis par Daniel WIGHTON